Outil: l’arbre d’oppression
COCo a développé l’arbre d’oppression basé sur la métaphore de l’iceberg. Nous préférons utiliser l’arbre d’oppression car le visuel illustre plus clairement la complexité qui se trouve dans les systèmes d’oppressions, de privilèges et pouvoir. Un des avantages de l’arbre est qu’il favorise à réfléchir au problème fondamental d’une situation. Les gens ont tendance à se concentrer davantage sur les conséquences visibles de l’oppression (représentée par les feuilles de l’arbre) et oublient que c’est la racine de l’arbre qui nourrit les feuilles.
Durant nos formations ou projets, on utilise souvent cet représentation de l’arbre d’oppression avec différents groupes pour les encourager à penser sur la racine même d’une problème et les aspects qui nourrit l’oppression dans leur milieu de travail ou communautés en les initiant à faire un travail plus profond sur les causes et racines du système d’oppression.
L’arbre d’oppression est souvent utilisé pour comprendre l’oppression coloniale mais peut facilement être adapté pour d’autres oppressions systémiques telles que le racisme, l’homophobie, l’islamophobie, la suprématie blanche, etc.
Les feuilles sont les résultats visibles (insultes racistes et homophobes, blagues). Ils nourrissent l’arbre en renforçant ouvertement la structure systémique. Pensez à ce renforcement comme à la photosynthèse.
Le tronc est les pratiques et les croyances (idée que POC doit être sauvé). Il soutient la structure principale de l’oppression et sert de conduit entre les résultats systémiques et visibles (racines et feuilles).
Les racines sont systémiques (colonialisme, suprématie blanche). Sans les racines, l’arbre entier mourra.